A propos du NPA, Raoul Marc Jennar...

Publié le par LCR 06 OUEST


Une formation politique pour le XXI ème siècle...

sur le blog de Raoul-Marc Jennar.


Voici un texte que j’ai envoyé au groupe de travail NPA qui prépare un projet de statuts. Je le mets sur mon blogue parce que je crois que le NPA doit être différent des partis tels qu’ils fonctionnent. Je suis convaincu que le débat politique ne peut plus être réservé à des initiés dans des comités. Je suis convaincu que les statuts de cette nouvelle formation politique constituent un enjeu majeur pour montrer qu’il y a rupture avec des pratiques qui réservent le débat à une minorité et qu’on entend pratiquer en son sein les changements radicaux qu’on veut apporter à la société.

RMJ


Fait extrêmement rare dans l’histoire politique française et en particulier dans celle de la gauche, un parti politique propose de se dissoudre pour intégrer ses membres dans une nouvelle formation politique différente par son projet de société, par son programme, par ses statuts et ses modes de fonctionnement.


Au moment où, dans l’espace politique traditionnellement appelé la gauche, la perte de sens est plutôt la caractéristique dominante, l’initiative de la LCR tranche avec l’enlisement des autres formations. On saura gré à l’équipe dirigeante de ce parti d’avoir ainsi offert une ouverture et suscité une dynamique portant un nom provisoire tout à fait insatisfaisant : Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA).


Le processus de mutation est en cours et il a déjà franchi, avec succès, plusieurs étapes. L’heure est maintenant à l’élaboration des textes qui vont définir la nouvelle formation politique : le projet, le programme et les statuts. Ce sont ces derniers qui motivent la présente contribution. Mon propos est de réfléchir librement à ce que doit être, au XXIe siècle commençant, une formation politique dont l’objectif est la transformation radicale de la société pour mettre fin à l’exploitation de l’humain et de la terre par une minorité qui dispose aujourd’hui d’une puissance colossale.


En la matière, ma conviction, et c’est aussi la leçon que je tire des expériences tragiques faites au nom de valeurs de gauche au siècle passé, c’est que la fin se trouve déjà dans les moyens. Aucune circonstance ne peut justifier qu’on déroge aux objectifs qu’on prétend atteindre. Si l’objectif, c’est la démocratie sociale, elle ne peut justifier le passage par la dictature. Le seul outil de la révolution, c’est la démocratie.


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Publié dans nouveau parti

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