Ni Edvige, ni les autres !

Les organisations présentes à la réunion unitaire du 25 septembre se sont toutes exprimées en faveur du maintien de la mobilisation et de la manifestation, jeudi 16 octobre, contre le fichier Edvige.

Le problème du fichage demeure et certaines avancées – retrait des données relatives à l’état de santé et aux orientations sexuelles – ne sont qu’une tentative de diviser le mouvement de protestation. Des associations comme Aides et les LGBT ont précisé que c’est l’ensemble du décret qui doit être combattu. À certains égards, le nouveau projet va plus loin que le décret initial. C’est le cas pour le fichage de personnes dans le cadre d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois. Le fichage « ethnique ou racial », tout comme l’absence de facto du droit à l’oubli, notamment pour les mineurs, sont encore prévus. Une organisation d’états généraux du fichage a été proposée par plusieurs organisations pour démontrer la nocivité de tous les fichiers, au-delà du seul fichier Edvige. La mobilisation a fait, en effet, prendre conscience de l’ensemble des problèmes liés au fichage.

Le 16 octobre, des mobilisations ont lieu dans une vingtaine de villes ou départements. Toutes les informations sont sur le site www.nonaedvige.ras.eu.org.


À Paris, dès 16 h 30, place Édouard-Herriot (7^e arrondissement, près de l’Assemblée nationale), animation avec récolte des fiches d’auto-fichage puis, à 18 h, rassemblement et marche vers Matignon, car c’est Fillon qui a signé le décret mettant en place le fichier Edvige.