Deux poids, deux mesures...

Publié le par LCR 06 OUEST

 

Communiqué de la LCR.


C’est la politique de N. Sarkozy selon qu’il s’adresse aux banquiers, aux patrons ou aux salariés.
Le « contrat moral » qu’il prétend imposer aux banques c’est comme la « confiance » faite au MEDEF pour s’occuper des parachutes dorés.
Il caresse dans le sens du poil les responsables de la crise financière et économique, les spéculateurs, les actionnaires qui, aujourd’hui, pour sauvegarder et augmenter leurs profits licencient, délocalisent ou mettent au chômage technique les salariés.
Tous les salariés de l’automobile, des équipementiers et sous-traitants, ceux d’Arcelor-Mittal, de la Redoute et de la Camif, par exemple, payent la crise au prix fort.
Hier, le gouvernement Fillon faisait voter le paquet fiscal, le bouclier fiscal. Aujourd’hui, pour les banques et les établissements financiers, le gouvernement promet de débloquer 360 milliards d’euros, mais pour les salariés ce sera de la précarité, des licenciements et du chômage.
Pour M. Sarkozy, l’urgence c’est de sauver le capitalisme.
Pour les salariés, l’urgence c’est l’interdiction des licenciements et l’augmentation de 300 euros net pour tous, avec un SMIC à 1500 euros net.
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